Présentation

 


Bête à corne du produit final


Bête à corne

 


Que signifie ARDUINO et Raspberry Pi ?


Arduino est un circuit imprimé en matériel libre (dont les plans de la carte elle-même sont publiés en licence libre mais dont certains composants sur la carte, comme le microcontrôleur par exemple, ne sont pas en licence libre) sur lequel se trouve un microcontrôleur qui peut être programmé pour analyser et produire des signaux électriques, de manière à effectuer des tâches très diverses comme la domotique (le contrôle des appareils domestiques – éclairage, chauffage…), le pilotage d’un robot, etc. C’est une plateforme basée sur une interface entrée/sortie simple. Il était destiné à l’origine principalement mais pas exclusivement à la programmation multimédia interactive en vue de spectacle ou d’animations artistiques. C’est une partie de l’explication de la descendance de son interface de programmation de Processing, lui-même inspiré de l’environnement de programmation Wiring.

Arduino peut être utilisé pour construire des objets interactifs indépendants (prototypage rapide), ou bien peut être connecté à un ordinateur pour communiquer avec ses logiciels (ex. : Macromedia Flash, Processing, Max/MSP, Usine Hollyhock, Pure Data, SuperCollider). En 2011, les versions vendues sont préassemblées. Des informations sont fournies pour ceux qui souhaitent assembler l’Arduino eux-mêmes.

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Le Raspberry Pi est un nano-ordinateurmonocarte à processeur ARM conçu par le créateur de jeux vidéo David Braben, dans le cadre de sa fondation Raspberry Pi.

Cet ordinateur, qui a la taille d’une carte de crédit, est destiné à encourager l’apprentissage de la programmation informatique ; il permet l’exécution de plusieurs variantes du système d’exploitation libre GNU/Linux et des logiciels compatibles. Il est fourni nu (carte mère seule, sans boîtier, alimentation, clavier, souris ni écran) dans l’objectif de diminuer les coûts et de permettre l’utilisation de matériel de récupération.

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Objectif du projet


Le but de ce projet est de réguler plusieurs paramètres permettant de contrôler la croissance des plantes dans une serre. Tout ceci sera possible grâce à la régulation de la luminosité, le contrôle des nutriments envoyer à la plante, l’arrosage ainsi que la température. Il nous faut donc prendre connaissance des paramètres que chaque plante aura besoin est de ce faite avoir un programme que l’on pourra manipuler et configurer au cas par cas.

 


Vision du futur


L’idée d’une ferme verticale a une quinzaine d’années. Elle est développée par le professeur de l’université Columbia à New York, Dickson Despommier.

La première ferme verticale (Sky Green) a ouvert à Singapour (automne 2012). Pourquoi une ferme verticale ? La terre arable devient rare, les villes grandissent, les transports polluent, le personnel est rare à la campagne.

Produire le plus proche de la ville assure la fraîcheur des produits, la juste production et consommation, l’économie de carbone en transport, raccourcit la chaîne du froid et limite les besoins de stockage.

En zone urbaine, la surface au sol coûte cher, la verticalité est une solution. Depuis de nombreuses années, les cultures de fraises, tomates, laitues, etc., sont faites hors-sol, en culture hydroponique, et les serres produisent des produits propres, mûrs à temps contrôlé.

Une ferme verticale est donc une serre verticale. Sa hauteur peut être équivalente à 10, 20 ou 40 étages. De telles tours sont des ressources d’énergies éolienne et solaire. Il faut prendre en considération le volume ainsi créé et l’occuper verticalement par des « étagères » fixes ou mobiles qui tournent verticalement et captent la lumière solaire.

L’intérêt d’une ferme verticale est de contrôler tous les intrants. L’eau, les nutriments et les insecticides sont distribués en juste quantité. Les déchets biodégradables sont recyclés. Certains projets intègrent la présence d’animaux (poules, porcs, poissons). Les végétaux produits sont préparés sur place, frais ou transformés.

Une ferme verticale consommerait 40 fois moins d’eau et produirait 10 fois plus qu’un équivalent traditionnel. C’est une production répondant aux critères du développement durable.

L’avancement des projets de fermes verticales se fait en Amérique du Nord, dans les pays fortement urbanisés d’Asie, les pays du Golfe, voire les pays en développement d’Afrique. La France y a des opportunités formidables du fait de sa compétence dans les végétaux (Vilmorin) et de sa réputation gastronomique.

D’autre part, 50% des hypermarchés ont plus de 35 ans et sont donc de grandes surfaces devenues urbaines. Ils peuvent potentiellement abriter des fermes verticales qui compenseraient leur détestable image d’usines à vendre. Il ne faudrait pas voir que les aspects négatifs de la ferme verticale, qui existent.

L’agriculture urbaine individuelle est en plein développement que ce soit les toitures végétalisées, le « home farming », le mouvement Re:Farm the City. Lorsque son modèle économique sera prouvé, son développement sera fulgurant.

 


Quels en serait les bénéfices ?


Selon les projets, les objectifs peuvent varier ; avec par exemple :

  • une solution possible aux problèmes de faim dans le monde (La FAO promeut une agriculture urbaine), tout en créant des emplois locaux et en fournissant des produits frais à la population locale.
  • une solution pour répondre au manque de terres cultivables (car la ferme verticale est généralement imaginée comme étant construite dans un tissu urbain). Cela pourrait réduire la déforestation, la désertificationet d’autres conséquences de l’extension de l’agriculture intensive ou extensive sur des biomes de plus en plus dégradés, pollués et écologiquement fragmentés par cette agriculture et les routes qu’elle nécessite.
  • un moyen de recycleren boucle courte et locale certains déchets organiques solides ou liquides (après méthanisation ou compostage) des produits fermentescibles, eaux usées)
  • un moyen de diminuer l’empreinte écologiqued’un quartier (ou éco-quartier) en le rendant pour partie autarcique pour l’alimentation, et en diminuant les besoins en transports routier ou ferroviaire.
  • une contribution à l’amélioration de la qualité de l’air urbain (pompe à CO2, production d’oxygène natif par les plantes cultivées)
  • une diminution des contributions de l’agriculture aux changements climatiques(permis par de moindres émissions de carbone, voire par une absence totale d’utilisation de combustibles fossiles, dans les projets les plus poussés). Les besoins en réfrigération pourraient aussi être fortement diminués par des boucles courtes (du producteur au consommateur). Le labour, les modes lourds de plantation et de récolte par des machines dépendantes des combustibles fossiles serait éliminés.
  • une agriculture bioet de proximité ; Ces tours – selon leurs promoteurs – permettraient un meilleur contrôle de l’environnement des plantes, de réduire leur stress hydrique, d’offrir aux plantes ce dont elles ont besoin quand elles en ont besoin, en limitant donc fortement ou totalement les besoins en insecticides, herbicides et en engrais Les partisans de ces tours estiment que l’agriculture biologique verticale serait probablement le mode de production et de stratégie de marketing le plus pratique.
  • un moyen de diminuer les consommations d’eau par l’agriculture ; Selon leurs promoteurs, l’environnement contrôlé de ces tours permet de recycler des eaux urbaines et d’économiser et recycler l’eau utilisée dans les cultures, notamment en récupérant la vapeur produite par l’évapotranspiration des plantes.
  • un moyen de diminuer le risque sanitaire. L’agriculture verticale étant pratiquée dans un environnement intérieur très contrôlé, ses promoteurs estiment qu’elle pourrait contribuer à diminuer l’incidence de nombreuses maladies infectieusesou émergentes qui sont acquises à l’interface agriculture – environnement/eaux polluées). Un moindre usage de pesticides devrait se traduire par une amélioration de la santé et de la santé reproductive, mais ceci reste une théorie à ce jour non expérimentée.
  • un moyen de contribuer à protéger la biodiversité, voire de mettre un terme à l’extinctionde masse. Certains estiment que de telles tours, si elles étaient assez nombreuses permettraient un retrait de l’activité humaine de vastes régions de la surface de la terre, permettant ainsi de ralentir et, éventuellement, mettre fin à l’actuelle crise écologique anthropique d’extinction massive, en rendant des terres à la nature afin que les services éco systémiques puissent s’y restaurer. L’agriculture verticale pourrait être la seule façon de rétablir suffisamment de terres comme habitats pour la faune, la flore, les champignons, bactéries, etc leur épargnant l’extinction, tout en continuant à maintenir de grandes populations humaines pouvant ainsi profiter des services rendus par les écosystèmes.

L’agriculture conventionnelle est très perturbatrice pour la faune sauvage qui vit dans et autour des terres cultivées. En comparaison, l’agriculture verticale entraînerait très peu de destruction d’insectes et autres animaux lors des labours, traitements chimiques, récoltes etc.

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